En Suisse, archéologues et professionnels du tourisme se concertent
Exemple d'archéologie bien vivante : l'archéologie expérimentale à Guédelon (Bourgogne)
L'archéotourisme est le sujet d' un colloque qui rassemble les scientifiques et les institutions ou offices de tourisme suisses au château de Thoune, du 8 au 10 novembre.
En France aussi, l'archéologie peut être un véritable atout pour le tourisme. En témoignent depuis des années la Dordogne et ses sites préhistoriques prestigieux, de Lascaux aux Eyzies, en passant par Rouffignac. On citera encore Alésia, son aura gauloise et son nouveau Muséoparc. Même l'archéologie expérimentale semble promise à un bel avenir si l'on en croit le succès du chantier du château fort de Guédelon.
Tout est dans la médiation des découvertes qui surgissent des fouilles et recherches menées ensuite. Quand un site archéologique est spectaculaire, c'est encore mieux.
Le colloque suisse devrait déboucher sur la création d'un produit touristique en archéologie, sur une publication des débats, et surtout sur la poursuite de la collaboration entre les deux milieux. L'un des objectifs est notamment d'établir un « guide des bonnes pratiques », car les sites archéologiques sont aussi des lieux fragiles. Le tourisme doit y être maîtrisé et ses fruits doivent profiter aussi à l'entretien et à la valorisation des sites visités.